Portrait d'un courant littéraire: l'humanisme

Publié le par guidelitteraire

Apparu à l'époque de la Renaissance, le courant humaniste consiste en une révolte face à l'éducation réthorique ou l'on apprend sans interpréter. Ce genre d'éducation était mené par l'Église catholique, qui fut victime de virulentes critiques de la part des artistes. On prône maintenant l'éducation équilibrée, c'est-à-dire l'apprentissage des lettres anciennes (grecques et latines) et des sciences diverses. Comme le nom de Renaissance l'indique, il s'agit d'un retour aux façons de l'Antiquité grecque et romaine. L'avantage qu'on voit dans l'enseignement des thèses de philosophes comme Socrate, Platon et Cicéron réside dans le fait que ces principes ont été émis sans les contraintes imposées par l'Église1. Geneviève Winter, dans son ouvrage «100 fiches sur les courants littéraires», énonce que le courant humaniste «ne limite pas son ambition à une connaissance encyclopédique des textes. Philologue, le savant de l'époque est aussi philosophe [...] Le savoir encyclopédique [...] n'est pas pour les humanistes une masse de connaissances inertes et gratuites»2. On peut déduire de cela que l'humaniste considère très important de connaître une quantité substancielle de choses, mais aussi d'en tirer des réflexions et de les interpréter.

 

Comme l'imitation des genres anciens devient une priorité pour les humanistes, les formes poétiques et littéraires propres à l'Antiquité seront très présentes dans leurs oeuvres, ainsi que des références à la mythologie de l'époque. 

 

1. ROSSBACH, Edwin. «Genres et courants littéraires», histoire de la littérature française, [en ligne]. [www.la-litterature.com/dsp/dsp_display.asp?NomPage=8_00_th_0001]


2. WINTER, Geneviève. 100 fiches sur les mouvements littéraires, France, Bréal, 256p.

 

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